
Attribution : ce mot fait trembler les marketeurs du monde entier. C’est le casse-tête dont on discute le plus dans les communautés marketing. Chacun a son avis, ou pas, mais chacun le remet aussi en cause fréquemment. Un modèle d’attribution marketing est une méthode qui permet de répartir le crédit d’une conversion entre les différents points de contact du parcours client. En principe, c’est donc assez simple, le modèle d’attribution répond à la question : quel(s) levier(s) a(ont) réellement contribué à la conversion ?
Dans un contexte où les parcours sont multi-canaux (search, social, e-mail, Web Push, display, etc.), le modèle d’attribution devient indispensable pour mesurer l’efficacité de chaque point de contact et mieux piloter ses investissements marketing. Alors on connait tous les modèles first touch, last touch, linéaire, dépréciation dans le temps, en U, en W. Oui mais, spoiler alert : en 2025, Google pousse clairement la Data-Driven Attribution (DDA) comme standard, notamment dans Google Ads et GA4, car elle répartit le crédit selon les contributions réelles observées (et non des règles fixes).
Qu’est-ce qu’un modèle d’attribution marketing ?
Un modèle d’attribution marketing est une règle (ou un algorithme) qui répartit le crédit d’une conversion entre les touchpoints d’un parcours (clics, vues, interactions). Objectif : mesurer pour mieux décider (stratégie, rapport de budgets, enchères, contenus).
Pourquoi c’est important ?
- Pour comprendre le rôle réel de chaque levier dans le funnel.
- Pour éviter de sur-financer certains canaux et en sous-financer d’autres.
- Pour éclairer les décisions stratégiques : budget, enchères, contenus, messages, parcours.
👉 Sans attribution, vous pilotez vos campagnes “à vue”.
Avantages dans les stratégies marketing :
- Met en lumière les leviers utilisés.
- Permet d’objectiver les décisions budgétaires.
- Facilite l’alignement entre équipes marketing, media et direction autour de KPIs clairs.
Limites et pièges :
- Volume de données insuffisant : certains modèles comme le DDA nécessitent un historique robuste.
- Double comptage possible si la déduplication entre outils (Ads, GA4, CRM) est mal paramétrée.
- Complexité croissante : plus le modèle est avancé, plus il demande d’expertise et de maintenance.
Historiquement, les marketeurs se reposaient sur des modèles simples et faciles à appliquer : last-click (100% du crédit au dernier clic) ou first-click (100% au premier clic). Ces approches, largement utilisées avec Universal Analytics et dans les outils publicitaires, rassuraient par leur simplicité, mais masquaient la complexité des parcours clients.
Progressivement, d’autres modèles règle-basée (linéaire, time-decay, position-based en U ou en W) ont été proposés pour donner une vision plus équilibrée.
Mais en 2025, la tendance est claire : Google pousse la DDA comme standard dans GA4 et Google Ads. Cette approche algorithmique répartit le crédit en fonction des contributions réelles observées, plutôt que de s’appuyer sur des règles arbitraires.
Il existe donc désormais deux types de modèles d’attribution : les modèles basés sur des règles et les modèles d’attribution algorithmiques.
Les modèles d’attribution basés sur les règles
Last touch
Le modèle Last Touch attribue 100% du crédit de la conversion au dernier point de contact avant l’action décisive.
👉 Exemple : un utilisateur découvre une marque via une pub Facebook, reçoit une newsletter, clique sur une Web Push, puis convertit en tapant le nom de la marque dans Google et en cliquant sur une ads → Google Ads reçoit 100% du crédit.
Avantages du modèle Last Touch
- Ultra simple à comprendre et à mettre en œuvre.
- Stabilité : toujours le même critère de mesure (le dernier clic).
- Historiquement le standard dans Google Analytics (Universal Analytics) et encore souvent par défaut dans certains CRM ou plateformes publicitaires.
- Utile pour mesurer les canaux de closing (retargeting, email final, Web Push de relance).
Limites du modèle Last Touch
- Biais majeur vers le bas de funnel : il invisibilise totalement les leviers de découverte et de nurturing.
- Encourage le sur-investissement dans le retargeting et le search brand, au détriment des canaux qui créent la demande.
- Ne reflète pas la réalité d’un parcours multi-touch (surtout en 2025, où les utilisateurs passent par plusieurs points de contact avant d’acheter).
- Peu compatible avec des stratégies cookieless ou cross-device (perte de suivi).
Quand utiliser le modèle Last Touch ?
- Comme modèle de comparaison (benchmark de base dans GA4).
- En cas de faible volume de données, quand la DDA n’est pas encore disponible.
- Pour un reporting rapide et minimaliste auprès de directions qui veulent une lecture simplifiée.
- En complément d’un autre modèle, pour identifier les leviers de closing.
Adrena’tip — Le Last Touch peut rester utile comme filet de sécurité quand les données sont insuffisantes pour un modèle algorithmique. Mais il ne doit jamais être le seul prisme de lecture, au risque de sous-financer des canaux stratégiques comme le contenu, le social ou la Web Push.
First touch
Le modèle First Touch attribue 100% du crédit de la conversion au premier point de contact entre un prospect et la marque.
👉 Exemple : un utilisateur découvre une marque via une pub Facebook, reçoit une newsletter, clique sur une Web Push, puis convertit en tapant le nom de la marque dans Google et en cliquant sur une ads → Facebook reçoit 100% du crédit.
Avantages du modèle First Touch
- Simplicité extrême : facile à comprendre et à expliquer.
- Valorise la phase de découverte et donc les canaux de notoriété (search organique, réseaux sociaux, display, Web Push…).
- Peut être utile pour mesurer l’impact des campagnes haut de funnel dans des stratégies d’acquisition.
- Intéressant pour les équipes branding qui veulent prouver leur rôle dans la génération de leads.
Limites du modèle First Touch
- Ignore totalement les étapes de nurturing et de closing : emails de relance, retargeting, Web Push post-panier, etc.
- Vision très partielle : valorise la découverte, mais invisibilise les leviers qui transforment réellement.
- Peut amener à surinvestir dans des canaux haut de funnel peu rentables, si utilisé seul pour la réallocation budgétaire.
- De moins en moins proposé nativement dans les outils comme GA4 (remplacé par la DDA).
Quand utiliser le modèle First Touch ?
- Pour analyser l’efficacité des campagnes de notoriété (ex. campagnes display, réseaux sociaux, Web Push).
- Pour cartographier l’entrée dans le funnel et identifier quels leviers déclenchent le premier contact.
- Dans une stratégie où l’objectif principal est l’acquisition de nouveaux leads/visiteurs.
- Comme point de comparaison (mais pas comme modèle unique de pilotage).
Adrena’tip — Utilisez le First Touch uniquement comme complément de lecture. Il est utile pour prouver que les investissements branding créent de la valeur, mais il doit toujours être mis en regard d’un modèle plus équilibré (U, W ou idéalement DDA).
Linéaire
Le modèle d’attribution linéaire répartit le crédit de la conversion de manière égale entre tous les points de contact du parcours client.
👉 Exemple : si un utilisateur convertit après 4 interactions (Search → Social → Web Push → Email), chaque levier reçoit 25% du crédit.
Avantages du modèle linéaire
- Simple et facile à expliquer à toutes les parties prenantes.
- Valorise l’ensemble du parcours client : aucun levier n’est invisibilisé.
- Idéal pour montrer la logique multi-touch à une équipe encore habituée au last-click.
- Favorise une vision collaborative entre équipes et canaux marketing.
Limites du modèle linéaire
- Dilue l’importance des touchpoints clés : découverte ou conversion finale reçoivent autant de poids qu’un clic mineur.
- Arbitraire : la répartition 100% égale ne correspond pas forcément à la réalité des contributions.
- Peut sous-valoriser les canaux décisifs (dernier clic, relance panier, call to action direct).
- Pas pertinent dans des parcours très longs où des dizaines d’interactions ont eu lieu (ex. SaaS B2B complexe).
Quand utiliser le modèle linéaire ?
- Pour pédagogie interne : montrer concrètement que plusieurs leviers contribuent à la conversion.
- Pour des parcours courts avec peu de points de contact (2 à 5 interactions).
- Dans une phase exploratoire où l’objectif est de tester et équilibrer les investissements avant d’adopter un modèle plus avancé (DDA).
Adrena’tip — Le modèle linéaire peut être utile comme point de comparaison dans GA4 (via les rapports de comparaison de modèles). Mais ne l’utilisez pas seul pour piloter votre budget, car il risque de masquer la réalité des canaux réellement performants.
Time-decay
Le modèle Time Decay attribue plus de crédit aux interactions les plus proches de la conversion dans le temps. Le principe est similaire à une courbe d’“oubli” : les anciennes interactions perdent de l’importance.
👉 Exemple : plus on s’approche de l’acte d’achat ou de la conversion, plus le poids accordé au point de contact augmente. Clic à J-30 → 10 % de crédit / Clic à J-7 → 20 % de crédit / Clic à J-1 → 40 % de crédit / Conversion → 30 % de crédit.
Avantages du modèle Time-decay
- Reflète bien la réalité de nombreux parcours où les dernières interactions sont souvent décisives.
- Valorise les canaux de nurturing et de relance (ex. retargeting, email de rappel, Web Push de réengagement).
- Plus nuancé que le last-click car il conserve une part de crédit pour le haut de funnel.
- Facile à défendre dans des contextes d’optimisation court terme (campagnes saisonnières, promotions flash).
Limites du modèle Time-decay
- Sous-valorise les points de découverte (haut de funnel), qui peuvent pourtant être essentiels dans l’acquisition.
- Comme tous les modèles règle-basée, il reste arbitraire : la répartition dépend d’une règle de décroissance définie par défaut, pas de la contribution réelle.
- Moins pertinent dans les parcours très longs ou complexes (B2B, SaaS).
- De moins en moins proposé par défaut dans les plateformes (GA4 favorise la DDA).
Quand utiliser le modèle Time-decay ?
- Quand le bas de funnel est critique (ex. e-commerce avec beaucoup de relances panier, promotions limitées dans le temps).
- Pour valoriser les interactions de réactivation comme les emails automatiques, SMS ou Web Push de rappel.
- Dans un contexte où les cycles de conversion sont courts à moyens (quelques jours à quelques semaines).
Adrena’tip — Le Time Decay est intéressant pour montrer la valeur des canaux de relance (email, SMS, Web Push), mais il ne doit pas être utilisé seul pour arbitrer les budgets d’acquisition. Combinez le avec des tests d’incrémentalité ou des analyses comparatives (DDA vs Time Decay) pour obtenir une vision plus équilibrée.
Position-based (U-shaped)
Le modèle d’attribution U-shaped (ou position-based) répartit le crédit d’une conversion sur deux moments clés :
- Le premier point de contact (la découverte de la marque).
- Le dernier point de contact (l’action décisive avant conversion).
Chacun reçoit en général 40 % du crédit.
Les 20 % restants sont répartis équitablement entre tous les points de contact intermédiaires.
👉 Visuellement, ça forme un “U” : beaucoup de poids au début et à la fin, moins au milieu.
Avantages du modèle en U
- Valorise la découverte et la conclusion : utile pour montrer l’importance des campagnes de notoriété ET des canaux de closing.
- Plus équilibré que le last-click ou first-click, qui invisibilisent la moitié du parcours.
- Simple à comprendre et à expliquer aux équipes marketing.
Limites du modèle en U
- Sous-valorise le mid-funnel (nurturing, relances, contenus éducatifs, Web Push intermédiaires).
- Arbitraire : les 40/40/20 ne reposent pas sur des données réelles mais sur une règle fixe.
- Peut donner une vision biaisée si votre funnel est long et complexe (cycles d’achat de plusieurs semaines comme pour les SaaS ou le B2B).
- De moins en moins accessible nativement : GA4 a supprimé ce modèle de son interface au profit de la DDA.
Quand utiliser le modèle en U ?
- Quand on veut pédagogiquement montrer l’importance de la notoriété (haut de funnel) et du closing (bas de funnel).
- Pour des parcours pas trop longs, où les étapes intermédiaires jouent un rôle secondaire.
- Dans des entreprises qui commencent à sortir du last-click et ont besoin d’une étape intermédiaire avant d’adopter la DDA.
Adrena’tip — Si votre objectif est de convaincre la direction d’investir à la fois en haut de funnel (notoriété) et en closing (retargeting, CRM, Web Push de réengagement), le modèle en U est une bonne option pédagogique. Mais dès que le volume de data le permet, passez au DDA pour capter la valeur réelle des touch points intermédiaires.
Position-based (W-shaped)
Le modèle d’attribution W-shaped répartit le crédit d’une conversion principalement sur trois moments clés du parcours client :
- Le premier point de contact (découverte).
- Le point de contact qui a généré le lead / la qualification (souvent un formulaire ou une inscription).
- Le dernier point de contact avant conversion (closing).
Chacun de ces trois points reçoit généralement 30 % du crédit. Les 10 % restants sont distribués équitablement entre les autres interactions du parcours.
Avantages du modèle en W
- Valorise le mid-funnel, souvent sous-estimé dans les autres modèles (notamment le contact qui génère un lead qualifié).
- Équilibre haut, milieu et bas de funnel : reconnaissance des leviers de notoriété, de nurturing et de conversion.
- Approche adaptée au B2B ou aux cycles longs, où la génération de leads (MQL/SQL) est une étape clé.
Limites du modèle en W
- Arbitraire : comme le U-shaped, il repose sur une règle fixée à l’avance (30/30/30/10) et non sur la contribution réelle mesurée.
- Pas adapté aux petits parcours (1–2 interactions seulement).
- Peut diluer le rôle de certains touch points importants s’ils ne correspondent pas aux trois jalons définis.
- Non disponible nativement dans GA4 ou Google Ads (il faut passer par des outils tiers ou du paramétrage spécifique).
Quand utiliser le modèle en W ?
- En SaaS B2B : quand la génération de leads (formulaire, démo demandée) est une étape stratégique du funnel.
- En parcours complexes (multi-interactions sur plusieurs semaines/mois).
- En phase pédagogique : pour montrer aux équipes que le milieu de funnel a un poids réel dans la conversion.
Adrena’tip — Si vous voulez donner de la visibilité au mid-funnel (comme l’email d’activation, la Web Push post-essai ou une campagne de contenu), mais que vous n’avez pas encore assez de data pour activer la (DDA), le modèle en W est une bonne alternative temporaire.
Les modèles d’attribution algorithmiques
- Data-Driven Attribution (DDA) : calcul basé sur les contributions réelles mesurées dans les données de parcours.
- Dans certains cas : recours à des méthodes plus globales comme le Marketing Mix Modeling (MMM) pour une vision agrégée (budget annuel, arbitrages offline/online).
Comment choisir le bon modèle d’attribution ?
Le plus compliqué reste maintenant de choisir le bon modèle d’attribution, celui qui sera le plus pertinent pour votre business model. L’impact d’un mauvais choix ? Sur-investissement sur des canaux bas de funnel, contenus & social sous-financés, Web Push invisibilisée, ROAS biaisé. Voici quelques pistes de réflexion :
- Volume de données : faible → last-click temporaire + tests (contrôle/exposé) pour les canaux clés ; suffisant → DDA.
- Beaucoup d’offline → QR/coupons, imports de conversions + vue agrégée (MMM) pour l’arbitrage annuel.
- Objectifs marketing : notoriété, conversion, rétention.
- Complexité du parcours : mono-touch → simple ; multi-touch → algorithmique.
- Enjeux business : e-commerce, retail, B2B SaaS n’ont pas les mêmes contraintes.
- Capacité à tester : possibilité de lancer des groupes exposés/contrôle, QR codes, incrémentalité.
Mais pour plonger plus amplement dans la pratique, il est utile de mettre les différents modèles d’attribution marketing côte à côte, pour mieux en saisir les forces et les limites. Ce comparatif synthétique vous permet de visualiser en un coup d’œil le fonctionnement de chaque modèle, ses avantages, ses inconvénients et les contextes dans lesquels il est le plus pertinent.
Modèle | Comment ça marche | Atouts | Limites | Idéal pour… |
---|---|---|---|---|
Last-click | 100 % du crédit au dernier point de contact | Simple, stable, standard historique | Biaise vers le bas de funnel, invisibilise découverte/nurturing | Reporting minimaliste, faible volume de données, levier de closing |
First-click | 100 % du crédit au premier point de contact | Valorise la découverte et le branding | Ignore totalement le closing, vision partielle | Mesurer la notoriété, analyser les campagnes d’acquisition |
Linéaire | Crédit égal pour tous les touch points | Vision collaborative, met en valeur tout le parcours | Dilue les rôles clés, peu représentatif de la réalité | Pédagogie interne, parcours courts avec peu d’interactions |
Time-decay | Plus on se rapproche de la conversion, plus le crédit ↑ | Valorise les canaux de nurturing et relance, plus nuancé que le last-click | Sous-valorise la découverte, arbitraire, limité sur parcours longs | Campagnes promotionnelles, e-commerce avec retargeting |
Position-based (U-shaped) | 40 % au premier, 40 % au dernier, 20 % aux autres | Valorise haut + bas de funnel, facile à comprendre | Sous-valorise le mid-funnel, arbitraire | Pédagogie, entreprises qui sortent du last-click |
W-shaped | 30 % au premier, 30 % au mid-funnel (lead), 30 % au dernier, 10 % aux autres | Équilibre haut/mid/bas de funnel, valorise la génération de lead | Arbitraire, pas natif dans GA4, pas adapté aux petits parcours | B2B SaaS, cycles longs, stratégies lead gen |
Data-Driven (DDA) | Crédit attribué selon la contribution réelle des canaux (algorithme) | Plus juste, moins biaisé, reflète la réalité | Besoin de volume de données, boîte noire | Standard GA4/Ads, multi-touch avancé, optimisation quotidienne |
MMM (Marketing Mix Modeling) | Analyse statistique globale offline + online | Vision holistique, prend en compte l’offline | Complexe, nécessite beaucoup de data, pas granulaire | Arbitrages annuels, retail, secteurs offline forts |
Adrena’tip — Un bon modèle n’excuse jamais la surexposition : posez un cap cross-canal (email/SMS/Web Push).
Cas d’usage concrets
E-commerce : rééquilibrer le budget entre search et social/Web Push
“Le dernier clic me trompe” : Un e-commerçant constate qu’en last-click, le paid search capte tout le crédit. En DDA, les réseaux sociaux et la Web Push pèsent enfin : on réalloue 15–20 % du budget vers les stratégies mid-funnel = contenus & push qui préparent la conversion. (Méthodo : comparaison de modèles + test contrôle/exposé.)
Drive-to-store : QR codes et attribution offline
Une enseigne déploie une push géolocalisée + un coupon QR pour mesure offline des visites. Attribution DDA dans GA4 + lift géo côté Ads : ajustement de la pression publicitaire locale selon des critères définis (ex. météo).
SaaS B2B : mettre en lumière le rôle de l’onboarding
En DDA, l’e-mail d’activation et le Web Push post-essai ressortent comme leviers critiques ; on priorise contenu d’activation et messages in-app plutôt que d’augmenter la dépense en bas de funnel.
Adrena’tip — Toujours adosser un test d’incrémentalité à une bascule budgétaire (géotest, groupes de contrôle).
FAQ – Modèle d’attribution marketing
Comment choisir le modèle d’attribution adapté à vos campagnes de marketing ?
- Analysez vos données : volumes, fenêtres d’attribution, parcours.
- Cartographiez vos canaux : search (recherche), social, Web Push, email.
- Dans Analytics (GA4), utilisez les rapports Comparaison de modèles pour estimer l’impact sur la conversion et le CPA/ROAS.
- Choisissez selon le cycle de vente : court → last-click temporaire ; multi-touch → data-driven.
- Documentez la déduplication : règles entre canaux/plateformes.
- Traduisez en actions : réallocation budgétaire, nouvelles audiences, nouveaux messages.
Comment déployer l’attribution dans GA4 et l’aligner avec HubSpot (ou outils CRM) ?
- Dans GA4 : marquez vos conversions, activez Comparaison de modèles, alignez les fenêtres et vérifiez les UTMs.
- Dans HubSpot (ou CRM) : synchronisez événements & campagnes pour exploiter la first-party data (formulaires, emails, deals).
- Alignez les règles d’attribution (fenêtres, déduplication) entre outils.
- Créez des rapports communs : pipeline, sources, ROAS pour relier acquisition → conversion.
- Résultat : une vue unifiée qui éclaire la stratégie par canal, message et segment.
Comment mettre en œuvre l’attribution dans GA4 ?
- 1. Accéder aux réglages : Admin → Paramètres d’attribution (reporting). Sélectionnez Data-Driven.
- 2. Rapports d’attribution : Publicité → Attribution → Modèles pour comparer les modèles.
- 3. Marquer des “événements clés” (ex-conversions) et lier Google Ads ; GA4 recommande l’attribution DDA pour la performance multi-canale.
- 4. Exporter vers Google Ads : créez des conversions Google Ads basées sur les événements GA4 pour aligner la mesure et le Smart Bidding.
- 5. Stabilité : notez que GA4 peut prendre quelques semaines pour stabiliser la modélisation & l’attribution sur de nouveaux signaux.
Comment être opérationnel sur l’attribution en 30 jours ?
- Semaine 1 — Cartographier & nettoyer : parcours, fenêtres, déduplication, liens Ads↔GA4. Livrables : doc d’attribution + tableau comparatif last-click vs DDA. KPI : cohérence des conversions.
- Semaine 2 — Passer en DDA & lancer 1 test : DDA activé, géotest contrôle/exposé sur un levier média (ex. Web Push régie) + QR en magasin. KPI : lift incrémental, visites magasin validées.
- Semaine 3 — Éclairer le mid-funnel : scénarios Web Push (post-achat J+7, back-in-stock), mapping des conversions intermédiaires (ajouts panier, vues produit). KPI : part de crédit mid-funnel.
- Semaine 4 — Arbitrer & cadrer Q+1 : tableau “DDA vs incrémentalité” par levier ; si lift < X %, on réduit. Lancer un mini-MMM (vue agrégée) pour le budget trimestriel.